dimanche 17 octobre 2010

Althéa ... ou la colère d'un roi.


     Edité chez Robert Laffont, c'est le titre d'un livre. Son auteure : Karin HANN, dont j'ai grandement apprécié la plume ...

    J'ai cru, au vu de son patronyme, qu'elle devait faire partie de ma parentèle : mais il n'en est rien. Je peux donc parler de son livre en toute objectivité.

   Althéa est une jeune orpheline que Nicolas Fouquet, surintendant des Finances du Roi-Soleil, avait adoptée. Malheureusement, son protecteur a eu le tort de déplaire au souverain : le faste de la fête qu'il avait donnée, à Vaux-le-Vicomte, en l'honneur de Louis XIV, n'a pas été du goût de ce dernier qui en a pris ombrage.

    L'auteure - qui, à mon humble avis, s'est totalement investie dans son héroïne - dépeint admirablement les sentiments tortueux du roi et de son ministre Colbert, jaloux tous deux de Nicolas Fouquet. On les découvre ainsi sous un jour que l'Histoire a voulu occulter. Amour, jalousie, rancune, traîtrise et bravoure jalonnent ce roman passionnant. Un petit suspense final, que je ne dévoilerai pas, questionne le lecteur. Le roman s'achève par cette jolie phrase : " Et là où les historiens s'interrogent est la place de l'imaginaire du romancier...".

    C'était le premier roman de Karin HANN. J'attends impatiemment le deuxième (je dis bien le deuxième et non pas le second).